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Un salarié peut-il percevoir l'allocation chômage en cas de démission ?

Vous êtes en CDI et vous souhaitez démissionner ? En principe, la démission ne vous permet pas de bénéficier de l'allocation de retour à l'emploi (ARE). Toutefois, dans certains cas, votre démission peut être considérée comme légitime par France Travail. Elle ouvre alors droit à l'ARE dans les conditions habituelles. Nous faisons un point sur la réglementation.

Démission d'un nouvel emploi repris après un licenciement

Votre démission peut être considérée comme légitime si vous remplissez l'ensemble des conditions suivantes :

  • Vous ne vous êtes pas inscrit comme demandeur d'emploi depuis la rupture de votre dernier contrat de travail

  • Vous avez été embauché en CDI et vous avez mis fin volontairement à votre nouveau contrat moins de 65 jours travaillés après la date de l'embauche.

Avant de démissionner, vérifiez que vous remplissez toutes ces conditions.

Vous pouvez estimer vos droits à l'ARE (et notamment vérifier le décompte des jours travaillés) en consultant le guide des simulateurs France Travail :

Simulateur

Guide des simulateurs d'allocations et aides de France Travail (anciennement Pôle emploi)
Rappel

Pour toute question d'ordre individuel, vous pouvez contacter votre agence France Travail.

Si vous remplissez toutes ces conditions, vous pouvez percevoir l'ARE.

Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, 2 options sont toutefois possibles pour être indemnisé au titre de l'ARE :

  • Vous retravaillez au moins 3 mois (65 jours travaillés ou 455 heures) après votre démission

  • Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail le réexamen de votre situation pour obtenir l'ARE.

Une instance paritaire régionale (IPR) de France Travail se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

  • Remplir les conditions d'attribution de l'ARE (autres que la condition de privation involontaire d'emploi)

  • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d'emploi, vos éventuelles reprises d'emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations.

Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l'ARE est fixé au plus tôt au 122e jour de chômage.

À noter :

Si vous rencontrez des difficultés avec les services de France Travail, vous pouvez saisir le médiateur de France Travail.

Vous bénéficiez d'un reliquat de droits à l'ARE

Votre démission peut être légitime si vous n'avez pas épuisé tous vos droits à l'ARE lors d'une précédente inscription comme demandeur d'emploi.

Si vous êtes en cours d'indemnisation par France Travail au moment de votre démission, le versement de votre allocation n'est pas suspendu dans les 3 cas suivants :

  • Si vous justifiez de moins de 65 jours (et moins 455 heures) travaillés depuis votre ouverture de droit

  • Si le contrat duquel vous avez démissionné a duré moins de 8 jours calendaires (chaque jour compte, week-end et jours fériés compris)

  • Si le contrat duquel vous avez démissionné a représenté moins de 17 heures par semaine.

Avant de démissionner, vérifiez que vous remplissez toutes ces conditions (et notamment vérifiez le décompte des jours travaillés).

Vous pouvez estimer vos droits à l'ARE en consultant le guide des simulateurs France Travail :

Simulateur

Guide des simulateurs d'allocations et aides de France Travail (anciennement Pôle emploi)
Rappel

Pour toute question d'ordre individuel, vous pouvez contacter votre agence France Travail.

À noter :

Si vous rencontrez des difficultés avec les services de France Travail, vous pouvez saisir le médiateur de France Travail.

Les conditions d'indemnisation diffèrent en fonction du motif à l'origine du déménagement :

À noter :

Si vous rencontrez des difficultés avec les services de France Travail, vous pouvez saisir le médiateur de France Travail.

Votre employeur ne vous verse plus de salaire

Votre démission peut être légitime si vous démissionnez lorsque votre employeur ne vous verse pas tout ou partie de votre salaire pour des périodes travaillées.

Vous devez justifier de cette situation en produisant une ordonnance de référé du conseil de prud'hommes condamnant votre employeur à payer les sommes dues.

Avant de démissionner, vérifiez que vous remplissez toutes ces conditions.

Vous pouvez estimer vos droits à l'ARE en consultant le guide des simulateurs France Travail :

Simulateur

Guide des simulateurs d'allocations et aides de France Travail (anciennement Pôle emploi)
Rappel

Pour toute question d'ordre individuel, vous pouvez contacter votre agence France Travail.

Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l'ARE.

Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, 2 options sont toutefois possibles pour être indemnisé au titre de l'ARE :

  • Vous retravaillez au moins 3 mois (65 jours travaillés ou 455 heures) après votre démission

  • Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail le réexamen de votre situation pour obtenir l'ARE.

Une instance paritaire régionale (IPR) de France Travail se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

  • Remplir les conditions d'attribution de l'ARE (autres que la condition de privation involontaire d'emploi)

  • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d'emploi, vos éventuelles reprises d'emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations.

Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l'ARE est fixé au plus tôt au 122e jour de chômage.

À noter :

Si vous rencontrez des difficultés avec les services de France Travail, vous pouvez saisir le médiateur de France Travail.

Vous êtes victime d'actes délictueux au travail

Votre démission peut être légitime si vous êtes victime d'actes délictueux dans le cadre de votre travail (violences physiques, harcèlement par exemple).

Vous devez justifier avoir déposé une plainte pour l'un de ces motifs. Le récépissé de dépôt de plainte est à joindre à la demande.

Avant de démissionner, vérifiez que vous remplissez toutes ces conditions.

Vous pouvez estimer vos droits à l'ARE en consultant le guide des simulateurs France Travail :

Simulateur

Guide des simulateurs d'allocations et aides de France Travail (anciennement Pôle emploi)
Rappel

Pour toute question d'ordre individuel, vous pouvez contacter votre agence France Travail.

Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l'ARE.

Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, 2 options sont toutefois possibles pour être indemnisé au titre de l'ARE :

  • Vous retravaillez au moins 3 mois (65 jours travaillés ou 455 heures) après votre démission

  • Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail le réexamen de votre situation pour obtenir l'ARE.

Une instance paritaire régionale (IPR) de France Travail se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

  • Remplir les conditions d'attribution de l'ARE (autres que la condition de privation involontaire d'emploi)

  • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d'emploi, vos éventuelles reprises d'emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations.

Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l'ARE est fixé au plus tôt au 122e jour de chômage.

À noter :

Si vous rencontrez des difficultés avec les services de France Travail, vous pouvez saisir le médiateur de France Travail.

Vous créez ou reprenez une entreprise

Votre démission peut être légitime si l'entreprise que vous avez créée ou reprise cesse.

Vous devez remplir les 3 conditions cumulatives suivantes :

  • Vous quittez votre emploi pour créer ou reprendre une entreprise qui doit être enregistrée au guichet de formalités des entreprises

  • Vous ne vous êtes pas inscrit comme demandeur d'emploi après la rupture de votre dernier contrat de travail et vous remplissez l’ensemble des autres conditions pour percevoir l’ARE (durée d’affiliation, âge, résidence sur le territoire national, etc.).

  • Vous êtes en cessation d'activité pour des raisons indépendantes de votre volonté de l'entreprise que vous avez créée ou reprise.

Avant de démissionner, vérifiez que vous remplissez toutes ces conditions.

Vous pouvez estimer vos droits à l'ARE en consultant le guide des simulateurs France Travail :

Simulateur

Guide des simulateurs d'allocations et aides de France Travail (anciennement Pôle emploi)
Rappel

Pour toute question d'ordre individuel, vous pouvez contacter votre agence France Travail.

Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l'ARE.

Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, 2 options sont toutefois possibles pour être indemnisé au titre de l'ARE :

  • Vous retravaillez au moins 3 mois (65 jours travaillés ou 455 heures) après votre démission

  • Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail le réexamen de votre situation pour obtenir l'ARE.

Une instance paritaire régionale (IPR) de France Travail se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

  • Remplir les conditions d'attribution de l'ARE (autres que la condition de privation involontaire d'emploi)

  • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d'emploi, vos éventuelles reprises d'emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations.

Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l'ARE est fixé au plus tôt au 122e jour de chômage.

À noter :

Si vous rencontrez des difficultés avec les services de France Travail, vous pouvez saisir le médiateur de France Travail.

Votre démission peut être légitime si vous remplissez les conditions cumulatives suivantes :

  • Être salarié en CDI de droit privé au moment de votre démission

  • Justifier d'au moins 1 300 jours travaillés dans les 60 derniers mois (soit 5 ans) 

  • Avoir un projet de reconversion professionnelle bien préparé et reconnu comme étant réel et sérieux.

À noter :

Les 1 300 jours peuvent avoir été travaillés chez un ou plusieurs employeurs. Les congés sans solde, sabbatique ou périodes de disponibilité, ne sont pas pris en compte.

Avant de démissionner, vérifiez que vous remplissez toutes ces conditions. Un téléservice permet de vérifier si vous remplissez les conditions :

Téléservice

Démission reconversion : les étapes de construction et de validation de votre projet
Rappel

Pour toute question d'ordre individuel, vous pouvez contacter votre agence France Travail.

Si vous remplissez ces conditions, vous pouvez percevoir l'ARE.

Votre projet professionnel doit être validé par une association Transition Pro (ATpro).

Contactez votre agence Transition Pro en région :

Site des associations Transitions Pro (projet de transition professionnelle)

Ministère chargé du travail

Si votre projet est validé, vous pouvez démissionnez.

Attention :

Si vous démissionnez avant que votre projet ne soit validé par l'ATpro, vous ne pourrez pas bénéficier de l'allocation chômage.

Vous devez vous inscrire comme demandeur d'emploi dans les 6 mois qui suivent la validation de votre projet.

Si tel est le cas, vous êtes indemnisé comme n'importe quel demandeur d'emploi, pendant et après la période de mise en œuvre du projet.

À noter :

Si vous rencontrez des difficultés avec les services de France Travail, vous pouvez saisir le médiateur de France Travail.

Vous partez en service civique ou en volontariat

Votre démission peut être légitime si elle est justifiée par la conclusion de l'un des contrats suivants :

Vous bénéficiez de l'ARE y compris si la mission est interrompue avant à la fin de la durée minimale d'engagement prévue au contrat.

Avant de démissionner, vérifiez que vous remplissez toutes ces conditions.

Vous pouvez estimer vos droits à l'ARE en consultant le guide des simulateurs France Travail :

Simulateur

Guide des simulateurs d'allocations et aides de France Travail (anciennement Pôle emploi)
Rappel

Pour toute question d'ordre individuel, vous pouvez contacter votre agence France Travail.

Si vous remplissez cette condition, vous pouvez percevoir l'ARE.

Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, 2 options sont toutefois possibles pour être indemnisé au titre de l'ARE :

  • Vous retravaillez au moins 3 mois (65 jours travaillés ou 455 heures) après votre démission

  • Après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à France Travail le réexamen de votre situation pour obtenir l'ARE.

Une instance paritaire régionale (IPR) de France Travail se charge de vérifier que les 2 conditions suivantes sont réunies :

  • Remplir les conditions d'attribution de l'ARE (autres que la condition de privation involontaire d'emploi)

  • Apporter des éléments attestant de vos recherches actives d'emploi, vos éventuelles reprises d'emploi de courte durée et vos démarches pour entreprendre des formations.

Si votre demande est acceptée, le point de départ du versement de l'ARE est fixé au plus tôt au 122e jour de chômage.

À noter :

Si vous rencontrez des difficultés avec les services de France Travail, vous pouvez saisir le médiateur de France Travail.

Pour des informations complémentaires

France Travail (anciennement Pôle emploi)
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