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L'employeur doit-il dénoncer le salarié ayant commis une infraction routière ?

L'employeur doit dénoncer le salarié ayant commis une infraction routière avec une voiture d'entreprise. A défaut, il encourt une amende.

Lorsque l'entreprise reçoit un avis de contravention d'un véhicule de l'entreprise, elle doit indiquer l'identité et l'adresse de la personne qui conduisait le véhicule, sauf en cas de vol, d'usurpation de plaque d'immatriculation ou de tout autre événement de force majeure.

A défaut, l'employeur qui paie les contraventions à la place de ses salariés doit verser des cotisations sociales sur le montant de ces amendes.

Que ce soit par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou par voie dématérialisée, l'employeur doit transmettre diverses informations à l'administration dans les 45 jours de l'envoi ou de la remise de l'avis de contravention.

Les infractions concernées

Les infractions concernées sont celles commises avec un véhicule appartenant à une personne morale, ou loué par elle et constatées, c'est-à-dire par ou à partir d'un appareil de contrôle automatique homologué.

La nature des infractions non précisée par la loi, est fixée par un décret.

Il s'agit de celles relatives :

  • au port d'une ceinture de sécurité ;

  • à l'usage du téléphone tenu en main ;

  • à l'usage de voies et chaussées réservées à certaines catégories de véhicules ;

  • à la circulation sur les bandes d'arrêt d'urgence ;

  • au respect des distances de sécurité entre les véhicules ;

  • au franchissement et au chevauchement des lignes continues ;

  • au sens de la circulation ;

  • aux signalisations imposant l'arrêt des véhicules ;

  • aux vitesses maximales autorisées ;

  • au dépassement ;

  • à l'engagement dans l'espace compris entre les deux lignes d'arrêt à un feu de signalisation, réservé aux cycles et cyclomoteurs ;

  • l'obligation du port d'un casque homologué d'une motocyclette, d'un tricycle à moteur, d'un quadricycle à moteur ou d'un cyclomoteur.

L'entreprise s'expose à des poursuites pénales en cas de fausse déclaration : amende allant jusqu'à 45 000 € pour les personnes physiques, pouvant s'accompagner d'une peine de 5 ans de prison.

Entre autres missions, l'Antai :

  • gère l'information des contrevenants par l'organisation d'un centre d'appels ou de tout autre moyen de communication ;

  • organise et gère le traitement automatisé des infractions qui lui est confié en qualité de prestataire.

Par téléphone

Infractions concernant le Pve (Procès-verbal électronique), notamment stationnement et interception : 0811 871 871

0,05 € /min + prix d'un appel normal

Du lundi au vendredi de 8h30 à 18h30,

le samedi de 8h30 à 12h30.

Pour éviter l'attente, privilégiez les appels le jeudi ou vendredi et du lundi au vendredi à partir de 16h30.

Infractions concernant les radars automatiques : 0811 10 20 30

0,05 € /min + prix d'un appel normal

Pour en savoir plus